LA PLANÈTE N’ATTEND PAS

 

 

 

LES LYCÉENS A LA RESCOUSSE

 

Depuis quelques mois, les grèves étudiantes pour le climat se multiplient dans le monde entier, notamment en Europe. Ce mouvement, dont l’initiative est née en Suède suite à l’engagement d’une jeune adolescente du nom de Grëta Thunberg, âgée de 16 ans, vise à lutter contre le manque d’efficacité des gouvernements et des populations face aux graves changements climatiques. Afin d'exprimer sa contestation, cette dernière a tout simplement refusé d’aller en cours des semaines durant, ceci dans le but de manifester son mécontentement et son indignation quant au futur incertain de notre planète. Son mouvement sans précédent a rapidement été repris par de nombreux étudiants à travers le monde, touchant ainsi la Belgique, les Pays-Bas, l’Australie, avant de se propager dans l’Europe entière.

 

Le vendredi 15 mars, en réponse à la sollicitation formulée par la jeune militante suédoise, des milliers d' étudiants du monde entier ont à leur tour pris part à ce mouvement, en manifestant dans les rues de leurs villes. Ils étaient, en effet, plus d’un million à défiler en brandissant leurs pancartes confectionnées avec soin, redoublant d’originalité et d’inventivité quant aux messages délibérément provocants et marquants affichés. Les cortèges pouvaient être entendus entonnant des slogans, repris par des foules entières, tels que « Et 1, et 2, et 3 degrés ! C’est un crime, contre l’humanité ! ». Parmi les participants, que les intempéries n'ont su démotiver, une grande majorité de lycéens et d’étudiants et quelques très jeunes enfants accompagnés de leurs parents. Tous étaient concernés et inquiétés par les changements climatiques. L ’évènement a été largement partagé par le biais des réseaux sociaux, ce qui a d’autant plus amplifié ce phénomène.

 

Parallèlement, le Ministère de l’Éducation nationale a incité les élèves à se réunir dans leurs lycées afin de débattre de propositions concrètes qui pourront par la suite être transmises au sommet de l’État. Par cette démarche, il souhaite probablement éviter de potentiels débordements indésirables qui pourraient être causés lors des grèves étudiantes. Il s’agirait en effet de permettre à chacun d’exprimer son opinion de sorte à ce que des idées novatrices soient émises.

 

La nouvelle génération semble prête à agir pour son avenir face à l’urgence et la gravité de la situation. Encore s’agit-il de poursuivre ces efforts pour espérer obtenir des résultats concrets.

 

 

 

Juliette et Eléonore